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Le Zo, c’est l’Homme. La vie de l’Homme est une danse étrange, mais poétique ; un tissage de contrastes, un balancier entre le miel et le vin aigre, une rencontre de soi et de l’autre. Au village, sous le grand manguier, les rires des enfants, des femmes et des hommes éclatent comme des perles de lumière, tandis que le soir, sous la lampe vacillante des villes d’Afrique, les citadins racontent des histoires tissées d’espoir et de peine. Les sentiments du Zo se mêlent : la douceur, l’amour avec ses épreuves, l’hypocrisie de la vie, l’ennui, la colère, la beauté de l’Afrique, la solitude, la famille souffrante, la peur et la joie de vivre, les rebelles, les maladies d’Afrique, l’optimisme de la jeunesse, le mensonge des uns et des autres, l’avenir inespéré du pays et la place du Suprême. Dans cette œuvre, l’écriture poétique est cette voix qui murmure l’indicible, qui recueille les larmes invisibles et célèbre les joies éphémères et la vie. Elle dépeint le soleil brûlant et les ombres profondes de la réalité des forêts de l’âme des Africains. Entre délices et amertume du Zo, l’encre poétique centrafricaine demeure le témoin fidèle du voyage humain.

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